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Ce blog est donc limité aux matériels qui permettent de randonner ; seuls ceux de la collection Richardin y sont présentés. Le blog de l'Association traite, lui, de tous les matériels de skis.
À retenir: avant les années 50, faire du ski c'était obligatoirement faire ± de la randonnée.
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Skis AB, fix. Beauclair

Pépite de la collection: skis d'un industriel franc-comtois; datent de la fin du 19ème siècle ou du tout début du 20ème. La fixation et les bâtons sont remarquables.
1) Les skis
MARQUE modéleStructureDimensions txt longP/paire + fixCommentaireFixation

AB
 Modèle non spécialisé (début du 20ème siècle)Bois plein (frêne )
Dimensions: L= 2,20 m
largeur (patin) = 7,6 cm

5,1 kg 
Fabrication par artisan local tout à la fin du 19ème. "AB" sont les initiales  d'Auguste Briot, industriel de LePuix.
BEAUCLAIR 

2) La fixation

Type txtMarque modelTalonEpoque txtSécuritésCommentaire

Fixation à étriers - système Schuster-Hoek

BEAUCLAIR 

Talon Libre

Début siècle

Inutiles vu la souplesse de l’ensemble !
Appelée SHUSTER-HOECK en Autriche.
Etrier vissé monobloc non réglable.
Les courroies latérales, à boucles, sont fixées devant l’étrier et pas sur ses flancs; donc suppression du bras de levier qui pouvait entraîner son arrachage.
Remarquer la qualité des courroies, dont le cuir laisse voir des poils; les rivets sont en cuivre, la plaque de protection en tôle, et les étriers en acier forgé.

3) Les bâtons 

Chaque bâton porte une demi-rondelle et l'une porte une bride forgée dans laquelle l'autre peut venir s'emboîter. Noter les collerettes en laiton et les pointes forgées asymétriques. 
                        Poids: 1,3kg - L: 1m50 - ⌀: 13cm

Note historique:
Les 1ers skieurs (influence des scandinaves) n'utilisaient qu'un seul grand bâton, mais les militaires français (Briançon) ont rapidement adoptés les 2 bâtons, nettement plus pratiques.
Le système présenté ici, permettait de choisir rapidement le mode d'utilisation et a été abandonné, car après la guerre de 14 il n'y en a plus dans les catalogues.
À signaler que l'autrichien Zdarski, pourtant très en avance avec son "Alpenski" et sa fixation, était resté toujours fidèle au mono-bâton !

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